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Prestations associées aux vols drone

Le drone constitue aujourd’hui un outil très intéressant pour acquérir des informations difficilement accessibles par des moyens terrestres et offre, par la prise de vues aériennes de grande qualité et géoréférencées, de nouvelles perspectives d’observations et d’analyses pour les milieux aquatiques.

Grâce au géoréférencement des prise de vue (par la technologie de géo-correction RTK) et le recours à un planificateur de plans de vols automatisés, il est désormais possible de reproduire précisément des conditions d’acquisition entre différentes campagnes. Cela constitue un atout indispensable pour réaliser des suivis dans le temps et comparer des situations dans différentes conditions qu’elles soient naturelles ou simulées.

  • Des investigations naturalistes = observations/description de comportements de déplacements de poissons (exemples : à proximité d’ouvrages anthropiques, relations proies/prédateurs), acquisition de données de présence/abondance d’espèces cibles (soit par comptage/estimation direct des individus soit par des indicateurs tels que les frayères avec possibilité d’acquisition d’images nocturnes) ;
  • Des analyses de comportements hydrauliques = description et suivi dans le temps de certains habitats piscicoles, effet des régimes d’éclusées sur les habitats et les risques d’échouages/piégeages (localisation des zones à risques, évaluation in situ des vitesses de retrait), description des conditions hydrauliques à proximité d’ouvrages (franchissabilité d’ouvrages par conception, attractivité des passes à poissons).

Pour les missions nécessitant d’estimer des débits et/ou des champs de vitesse, SCIMABIO Interface, dans le cadre de ses collaborations avec la société FISH-PASS, fait appel aux technologies Particle Image Velocimetry (PIV) et Large Scale PIV (LSPIV) qui permettent, via le traitement de données vidéo d’un écoulement comprenant des hétérogénéités visibles (vortex, feuilles mortes, …), de déterminer la vitesse de surface d’un écoulement de surface en rivière. Si on connaît la bathymétrie du lit sur un profil en travers, on peut déduire également son débit. Ces technologies sont particulièrement intéressantes dans l’étude des conditions d’attractivité lointaine et proche des ouvrages piscicoles notamment en grandes rivières où les débits concurrentiels sont nombreux et complexes à appréhender. Aussi, en couplant la LSPIV à des modélisations hydrauliques, confortées par des expérimentations in situ, nous pouvons proposer aux gestionnaires des nouveaux modes de gestion de leurs ouvrages afin d’améliorer leur transparence migratoire tout en restant compatibles avec les contraintes d’exploitation ou d’usage.